1. |
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Joue pas avec moi !
J’aime pas ces jeux-là.
Fais pas comme si c’était normal,
Tout va mal !
Je sors j’en ai marre, j’vais faire un tour,
J’tiens plus en place.
Encore un jour
Où me dépasse
L’envie de tout foutre en l’air (ter)
C’est clair,
Tout casser pour tout refaire,
A l’envers.
Regarde-moi bien !
J’te parle à la fin.
J’suis pas fais pour cette vie-là,
C’est comme ça !
D’accord il est tard mais mon amour,
J’trouve pas ma place.
Je sors, j’étouffe,
Elle est tenace
L’envie de tout foutre en l’air (ter)
Ce soir,
L’envie de tout foutre en l’air (ter)
C‘est ça,
Tout casser pour tout refaire,
A l’envers.
D’accord t’en a marre d’être là pour
Meubler l’impasse,
Alors accours
Qu’on la dépasse
L’envie de tout foutre en l’air (ter)
Ce soir,
L’envie de tout foutre en l’air (ter)
C’est ça,
L’envie de tout foutre en l’air (ter)
C’est clair,
Tout casser pour tout refaire,
A l’envers.
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2. |
Alison
02:48
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Imagine sur cette plage
Un cheval sauvage,
Au grand galop sous l’orage
Une nuit sans âge,
Voilà le portrait tout craché en personne,
De celle pour qui à jamais le soir frissonne,
Alison.
Que sous ces milliers d’étoiles
Un peintre s’installe,
Les yeux fermés sur la toile
J’ai l’original.
Plus rien depuis ce soir-là ne m’impressionne,
Car elle ne ressemblait vraiment à personne,
Alison.
J’étais sorti boire
Un J-Walker.
Elle était au bar
Moi au flipper.
Et sans le savoir
En quelques heures,
J’avais un poignard
Planté au cœur…
Et tous les soleils couchants
M’appellent à présent.
Je paye de ciel et de vent
Tous les prix du sang.
Quand la lame entre les dents l’amour sanctionne,
Que les gouffres aux plus grands sommets s’additionnent,
Je remercie bien plus que je ne pardonne,
Alison.
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3. |
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J’avais rêvé,
De pouvoir saisir ma chance.
J’avais pensé,
Qu’elle souriait toujours en France.
J’ai cherché un job
Sans répit, monsieur, pendant des mois.
Mais un soir d’octobre,
J’ai compris, monsieur, et depuis ça :
C’est entre la France et moi.
J’ai traversé
Des jours, des nuits de silence.
Dans ce meublé,
Plus rien n’avait d’importance.
La fille que j’aimais
Disait qu’elle me reconnaissait pas.
Et un soir de mai,
Peu importe, vous comprendriez pas :
C’est entre la France et moi.
Quelque chose m’appelle, dans le noir
Monsieur, et croyez-moi,
J’aime pas la bagarre,
Mais cette fois:
C’est entre la France et moi.
Là-bas j’en suis sûr,
Le soleil éclabousse les murs.
Elle, elle doit bronzer,
J’imagine qu’elle a dû se marier…
Mais il est tard,
On doit vous attendre ailleurs.
Le désespoir,
C’est le prix des jours meilleurs.
J’irai vers le sud
Cet hiver, j’ai un plan par là-bas.
J’aime la solitude,
Rentrez donc, monsieur, n’insistez pas :
C’est entre la France et moi.
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4. |
Rien voulu de tout ça
03:55
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Le boulot, la gym et les courses,
Le foot, les devoirs et s’ils toussent,
Le toubib, la baby-sitter,
Quand elle rentrera vers huit heure,
N’imagine pas qu’elle fasse encore
Des folies de son joli corps.
Elle m’appelle quand ils
Sont au lit,
Tout y passe au gril
Dans sa vie.
Elle n’a jamais rien voulu de tout ça,
Mais dans la tempête
Elle reste accrochée au mat.
Elle n’a jamais rien voulu de tout ça,
De cette pile de dettes
Qui pourrait chavirer là.
Elle se prend la tête
Pour des trucs à la noix.
Mais elle fait des chèques
Mon pote à tour de bras.
Ce crédit depuis le divorce
Est un gouffre et malgré les gosses,
Elle va vendre à perte et louer
Au départ sans doute un meublé,
Elle va mettre tout ça dans un box
Et continuer son match de boxe.
Quand elle est un peu
Dans les cordes,
Je profite du peu
Qu’elle s’accorde.
Elle n’a jamais rien voulu de tout ça,
Et les cigarettes
S’enchainent au bout de ses doigts.
Elle n’a jamais rien voulu de tout ça,
Et quand tout s’arrête
C’est avec perte et fracas.
Elle a les yeux secs
Mais dans ces cas là,
Il lui faut un break
Elle descend chez moi.
On regarde un peu la télé,
Enroulés sur le canapé,
Et puis après une heure ou deux ?
Elle sourit ? se détend un peu,
On dîne alors à la cuisine,
Sur le pouce et on boit du Gin.
La soirée prend l’eau
Quelquefois,
Et des trémolos
Dans la voix,
C’est un mélo
De cinéma,
Un Waterloo
De Formica.
Elle n’a jamais rien voulu de tout ça,
Elle fait juste avec
Et je tiens la caméra.
Elle n’a jamais rien voulu de tout ça,
Et les jours de fête
S’éloignent encore sous ses pas.
Trop fragile peut-être
Mais deux fois par mois,
Il lui faut un mec
Et tant mieux pour moi.
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5. |
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REFRAIN :
Frappe à la porte du ciel
Faut pas rester dehors,
Frappe à la porte du ciel,
Frappe, frappe encore…
Perdu loin des terres de Canaan,
Fais comme Robert Zimmerman :
De ce quartier d’affaire,
Ou de misère,
Un ministère,
De la lumière
REFRAIN
Quand la terre sous toi se dérobe,
Monte à l’échelle de Jacob.
Les barreaux un à un,
Les pieds, les mains,
Sur ton chagrin,
Et souverain
REFRAIN
A Paris, Londres ou Manhattan,
Pense à Robert Zimmerman,
Monte sur les chrysanthèmes
Ton HLM,
Tout c’que tu aimes,
Ça vaut la peine,
REFRAINS ad-lib
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6. |
La fiancée
04:17
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Trébuchant encore
Sur les ruines,
De ce foyer mort
Dans la bruine,
J’allais au monde
Sur des pans entiers qui tombent.
Etait-ce un mirage,
Un éclair ?
Une vision d’orage
Ephémère,
Née de l’errance,
Quand dans un pli du silence :
REFRAIN :
Ton cœur chaud
Enfin,
Tes yeux clos,
Les miens,
Tes lèvres au
Doux parfum
Et tes mots
Divins…
Et ta peau
Sans fin,
Dans mon dos
Tes mains,
Mes lèvres au
Doux jardin,
Ces chevaux
Dans mes reins
Au galop.
Dans tout paradis
Un serpent,
Des sens interdits
Que l’on prend
Et un matin,
Une impasse et le venin.
Tu as été la
Fiancée,
Du meilleur de moi,
Insensé,
J’ai fuis pourtant,
Implorant à tous les vents
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Fabrice Beauvoir France
On ne choisit pas sa vocation, on est choisi par elle. Fabrice Beauvoir lui obéit, possédé, débusquant ce qui fait rage dans
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